Poésie – Regard

Là où meurt l’ombre
Brille un bout de soleil
C’est peut-être une tombe
Ou bien un coin de ciel.
Lorsque tombe la nuit
Lorsqu’il n’y a plus de bruit
C’est ma vie qui s’enfuit
Vers toi, Maman chérie.
Tu sais que cette vie
M’égratigne et me mord
Mais quelquefois aussi
Elle m’offre ses trésors.
Alors, moi je t’oublie
L’instant d’un coup de vent
Mais le plaisir s’enfuit
Sur un nuage blanc
Alors je te reviens
Plus fragile qu’avant
Pour noyer mon chagrin
Dans ton regard Maman.

Arlette Février-Muzard

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