à  Bernard, d’Arlette Février-Muzard.

Comme un roseau fragile, ma plume ploie sous mon doigt
Son encre est indocile, elle veut parler de toi…
Passant si tu t’arrêtes, au pied de cette tombe
relève un peu la tête, oublie quelques secondes
Ce monde en folie où s’égrène la vie

Ici dort un marin bordé de vague à l’âme,
Le meilleur des copains s’est endormi sans drame
Je ne l’ai jamais vu faire de mal à personne
Même lorsqu’il avait bu c’était une chouette bonhomme.

Il aimait ses parents
Ses chiens et son bateau
La chasse aux quatre vents
C’était un fier cuistot
“En cachant sa souffrance, en gardant le sourire
C’est avec impuissance que l’on t’a vu partir”.

Il est avec les anges, il est au paradis
Plus rien ne le dérange, je sais qu’il nous sourit
Au fond de notre cœur toujours tu resteras
“Toi” le navigateur on ne t’oubliera pas.

La mort c’est temporaire
L’amour c’est éternel
Repose en paix “mon frère”
Tout là haut dans le ciel.

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